Nous avons tous entendu parler de génies célèbres tels Mozart ou Albert Einstein, que serait-il advenu si au lieu d’exercer leur art ils avaient été boulanger ou charpentier?
Souvent, je m’émerveille en observant des personnes (comme justement des boulangers ou des charpentiers) qui, comme eux, travaillaient avec passion, sans compter leur temps, parfois pour des salaires modestes, voire même sans salaire du tout.
Ils me rappellent Socrates, non pas le philosophe grec, mais un mendiant qui vivait à Arras lorsque j’y étais étudiant et qui se faisait appeler ainsi.
Lorsqu’ils avaient un problème de mathématiques sur lequel ils séchaient, Les élèves de Math Sup achetaient un sandwich et une bouteille de vin, et ils allaient trouver Socrate dans un jardin public de la ville. Et Socrate résolvait le problème avec une facilité déconcertante, il en expliquait les mécanismes et les étudiants comprenaient. Personne ne connaissait son histoire ni son véritable nom, mais il était un génie (méconnu) des mathématiques.
Me reviennent également en mémoire des personnes discrète ou introverties dont le regard se met soudainement à briller et qui deviennent intarissables et passionnantes lorsqu’elles abordent les domaines où elles excellent.
Tous ces personnages ont un point commun, ils sont des génies dans leur domaine et prennent véritablement plaisir à exprimer, transmettre et donner vie à leur passion.
Savez vous que nous avons tous cette capacité ? c’est ce qu’on appelle notre « zone de génie » ?
Combien d’entre nous la connaissent ? et quand bien même la connaissent-ils, combien, comme Mozart ou Einstein l’utilisent dans leur cadre professionnel ?
Ne pensez-vous pas qu’il vaille la peine de partir à la rencontre de notre zone de génie et de la faire entrer dans notre activité professionnelle. C’est ainsi que notre vie peut devenir source de joie et d’épanouissement.
Comment faire me direz-vous ?
En premier lieu, il nous faut Commencer par identifier notre ou nos zones de génie. Nous sommes tous des génies qui s’ignorent et il est possible que nombre d’entre nous ne connaissent pas encore, ou ne soient pas conscients de leur zone de génie.
Pour la découvrir, il faut parfois se poser des questions très simples comme.
Qu’est ce qui vous apporte tellement de plaisir que vous n’envisageriez même pas d’être payé pour le faire ?
Ou encore, Dans quel domaine des personnes viennent elles naturellement vers vous pour trouver une réponse, un conseil ou une aide ?
Quelles sont les activités pendant lesquelles vous ne voyez pas le temps passer et qui vous mettent en joie.
N’hésitons pas à poser aussi ces questions à nos proches ou à nos collègues, ils peuvent parfois nous éclairer mieux que nous même.
Pour ceux qui se seraient éloignés très tôt de leur zone de génie, ils devront peut-être remonter à l’enfance et s’interroger sur le métier qui les faisait rêver en ce temps-là.
Quand notre zone de génie aura livré ses secrets, nous l’aurons conscientisée et mise en mots. La première étape sera alors franchie.
Mais ce n’est que le début de notre chemin, il faudra ensuite surmonter le syndrome de l’imposteur.
Vous savez, cette petite voie qui cherche à nous convaincre que d’autres sont meilleurs que nous, que tout le monde peut faire ce que nous faisons ou encore que nous ne sommes pas capables.
Il est probable que certains d’entre nous aurons même besoin d’un travail sur eux-mêmes pour dépasser ce stade et s’autoriser à révéler le génie en eux.
Pourtant, il est très fréquent que notre zone de génie ait déjà été identifiée par notre organisation et que notre carrière ait naturellement pris une direction qui nous permette de l’exploiter pleinement et de la développer encore. Auquel cas, nous n’avons qu’à poursuivre dans cette voie et prendre du plaisir.
Si ce n’est pas le cas, ou si nous-même n’étions pas conscient de notre génie, nous devons chercher comment le faire entrer directement ou indirectement dans votre vie professionnelle (Si Mozart avait été boucher, on peut penser qu’il aurait mis de la musique dans la boucherie, et peut être été remarqué par un client).
Une bonne organisation se rendra compte du changement et fera évoluer notre carrière dans la bonne direction.
Enfin, si notre génie n’est pas compatible avec notre activité professionnelle ou si notre organisation n’est pas prête à le reconnaitre, peut-être le moment sera-t-il venu de s’interroger sur une réorientation professionnelle. (Cf oser suivre sa voir)
Lorsqu’il est dans sa zone de génie, le manager holistique est rempli de joie, il ne compte pas son temps et il est reconnu pour son expertise. Son organisation s’en félicité et sa carrière décolle en même temps que son bien-être et sa satisfaction.